20 juil. 2012

FMA : sur les routes des jeunes



Bientôt une nouvelle publication sur la vie et la réalité de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice ou Salésiennes de Don Bosco. Presque une "carte d'identité".
Ce travail a été voulu par la Mère et le Conseil général comme un don aux FMA et aux communautés éducatives pour les 140 ans de fondation de notre famille religieuse.

Le livret présente le besoin d'éducation de nouvelles générations et la proposition éducative dans laquelle les FMA s'engagent selon les nécessités des divers contextes socio-culturels : 94 Pays en 5 continents.
Merci Mère ! Nous attendons ce livret avec joie..




18 juil. 2012

IVATO : nouvelles du second noviciat



Jour 1
Aujourd'hui, lundi 2 juillet 2012, commence à Madagascar la rencontre interprovinciale du second noviciat. Quatre Provinces (AFO, AEC, AFC et Madagascar) sont au rendez-vous. 11 FMA juniores participent en ce moment de préparation immédiate à leur profession perpétuelle. Elles sont accompagnées par quatre formatrices, Filles de Marie Auxiliatrice. Cette première journée est dédiée au repos après un long voyage et à la découverte des deux communautés sdb les plus proches. Les participantes ont eu à faire une visite à la radio salésienne malgache (RDB). Cette rencontre s'est ouverte avec une célébration eucharistique présidée par le Provincial sdb de Madagascar, le Père Claudio CIOLLI. Sr Ciri Hernandez, Provinciale fma a donné le mot du soir après avoir célébré l'anniversaire de naissance de Sr Bernadette MASSON. Ce premier jour s'achève dans la joie de vivre profondément cette expérience de l'Institut avec une grande gratitude envers les communautés et les provinces respectives.

Jour 2
Aujourd’hui mardi 3 juillet 2012, nous débutons avec le thème sur le sens d’appartenance à l’Institut. Sr Ciri, dans son exposé nous amene à réfléchir sur la signification de chaque mot contenant ces termes : sens, appartenance et Institut. Les travaux en groupe favorisent une plus grande conscience de soi et des autres par rapport au sens d’appartenance. Il nous est proposé quelques témoignages authentiques sur le sens d’appartenance (Thérèse d’Avila, la vie du frère Raphaël-Louis RAFIRINGA, bienheureux malgache, la vie des FMA SKAPCOVA Irena, TRUCCOLO Rosa). Nous avons également eu a revisiter, à travers les partages dans les groupes, les articles des Constitutions sur l’identité et la fidélité des Filles de Marie Auxiliatrice.

Jour 3
Aujourd’hui mercredi, 04 juillet 2012, nous avons eu à réfléchir sur le thème de la dimension missionnaire de l’Institut. L’objectif de ce thème est de raviver dans l’aujourd’hui le mandat de Jésus missionnaire du Père : « Allez… soyez mes témoins jusqu’au limite du monde ». Les réflexions nous ont permis de prendre conscience de notre propre vocation missionnaire à partir de notre baptême et de la dimension missionnaire de notre vocation de FMA dans les Constitutions et les partages de cet engagement, de notre vie personnelle et communautaire. Les moments de prière nous ont permis de rencontrer Jésus, le missionnaire par excellence. Le thème nous a donné une plus grande vision sur la mission de l’Institut à travers le monde : mission ad gentes et inter gentes.

Jour 4
Cette journée est consacrée à la réflexion sur la fidélité à la vocation. Une fidélité qui est don de Dieu et la réalisation de son projet d’amour. La vocation est un don inestimable, mais elle est aussi « un trésor porté en des vases d’argile » ; il faut donc mettre tout son engagement pour « la raviver » continuellement au moyen de la fidélité. Après les travaux en groupe et un temps personnel , nous avons eu à visualiser le film : Les hommes de Dieu qui montre une vie de fidélité au Christ jusqu’à la mort ; un don total de soi même dans un vécu communautaire authentique.

 Jour 5
La journée du 6 juillet 2012 a été un moment de relecture de notre consécration avec la certitude que nous sommes dans le projet de Dieu. C’est cela qui constitue le fondement et la source de notre consécration avec les exigences de la suite du Christ selon nos Constituions. Consécration-mission –joie. C’est le vécu joyeux de notre consécration qui donnera goût à la communauté et aux jeunes. Sr Charline, FMA nous a accompagnées dans cette belle expérience qui nous a conduit à une célébration de la joie.

17 juil. 2012

YAOUNDE : Congrès des Jeunes

Pour ses 140 de bonheur en famille, les Filles de Marie Auxiliatrice organisent une rencontre internationale pour les jeunes engagés dans leurs missions . Ils proviennent des différents pays de la sous région : Congo Brazza, Gabon, Guinée Equatoriale et Cameroun. Rendez-vous à Nklolisson pour une semaine de fraternité et d’étde autour du thème central : la joie en famille.. Ce forum regroupe les jeunes de Libreville, Oyem, Port- Gentil , Pointe Noire, Brazzaville, Malabo, Bafia et naturellement ceux de Yaoundé. Jeunes chrétiens arrivés de divers horizons pour vivre une semaine pas comme les autres : enseignements, partages, moments de joie et de prière. Alors que certains jeunes étaient encore en voyage, le groupe déjà sur place commence : 18h : ouverture du bal, mot de bienvenue par sœur Vera et répétition de l’hymne du Forum selon le rythme des jeunes de Guinée Equatoriale. 18h30 : à la chapelle pour la prière préparée par les jeunes Camerounais. 19h15 : Repas du soir interrompu par une circonstance de joie : nous accueillons nos amis et amies du Gabon, bien fatigués par le long voyage par voie terrestre.

YAOUNDE : Congrès International des Jeunes

La 14 juillet a débuté avec l’expérience de la Lectio Divina. Ce moment degrand recueillement nous met en relation avec notre Seigneur Jésus et s’achève par un engagement personnel et sincère. Dans la matinée, un enseignement de Paul, salésien de don Bosco, sur le thème « la communication un moyen pour rendre la famille heureuse » a permis aux jeunes de mieux comprendre que la communication est un échange de personne à personne, tant verbal que non verbal avec tous ses défis et contradictions. Même le silence est important dans la communication, c'est-à-dire qu’il nous permet de mieux nous connaitre, puis de connaitre également l’autre. En revanche l’être humain peut rater de bonne choses s’il ne prend pas un temps d’arrêt : nécessaire pour se regarder en profondeur. Les jeunes ont saisi !

13 juil. 2012

Bicentanaire DB : logo et affiche

L’affiche pour la deuxième année de préparation au bicentenaire de la naissance de Don Bosco est prête. Caractérisé par la couleur verte, choisie pour indiquer l’année dédiée à la pédagogie de Don Bosco, l’affiche se caractérise par trois éléments: •le visage de Don Bosco reproduit avec le calque réalisé par Cellini le jour suivant sa mort et avec lequel a été réalisée le masque de cire qui aujourd’hui le représente dans l’urne, aussi bien celle conservée dans la Basilique Marie Auxiliatrice de Turin que celle en pèlerinage dans le monde; •un détail de la peinture acrylique sur toile “Don Bosco avec les jeunes” qui se trouve dans la basilique de Colle Don Bosco. Au premier plan, les jeunes destinataires de l’action de Don Bosco (garçons et filles) derrière lesquels se trouvent ceux qui en poursuivent l’œuvre: les religieux et les laïcs. Au second plan, les fruits de la sainteté nés autour de Don Bosco: Domenico Savio, Francesco Besucco et Michele Magone. •les trois piliers sur lesquels se base le Système préventif: raison, religion et tendresse. Sur le site sdb.org sont disponibles les fichiers des trois logos et de la deuxième affiche. Dans cette même section, il est possible de faire demande du fichier original pour les adaptations en des nouvelles langues.

12 juil. 2012

OYEM : Loisirs Vacances

Nous venons de clôturer la troisième et dernière semaine d'activités des vacances salésiennes. Avec les jeunes animateurs et animatrices, Sr Marie Solange Mayek et Sr Laura Gaeta ont réjoint, tour à tour, trois quartiers de la ville : Derrière l'hôpital, Mekaga et Mekom-Nkondjé. Partout les enfants sont nombreux et les animateurs, invités par leurs sourires pétillants s’engagent, après la formation reçue sur place, à animer les jeux, les divers ateliers et à transmettre les valeurs humaines et chrétiennes. Cette année nous misons sur l'amitié dasn tous ses aspects. A remarquer l'engagement jusqu'au bout des animateurs. Quelques uns d'entre eux partiront demain à Yaoundé pour participer au Congrès International des jeunes organisé par la coordination de la pastorale. W les jeunes et W la famille de Don Bosco et Marie Dominique

5 juil. 2012

Témoignage de Sr Giulia Russo

La vocation pour les missions lui est venue un dimanche, alors qu’elle était encore adolescente, pendant qu’elle était à la messe. Celle d’être FMA lui est venue après lorsqu’elle fréquentait l’école salésienne de Vomero, le quartier de Naples où elle est née et où elle a grandi. Sr. Giulia Russo, qui a aujourd’hui 54 ans et qui est en Afrique depuis 24 ans, se trouve actuellement à Libreville, au Gabon. Elle commence à raconter son histoire en se rappelant d’un jour particulier : « J’étais à la messe et j’écoutais les paroles de ce prêtre salésien comme si ces phrases m’étaient adressées à moi personnellement ; ce prêtre disait qu’il y avait de grands besoins en mission. Et pendant qu’il expliquait que nous sommes tous appelés à aider son prochain, voilà qu’il lança ces paroles : « et toi, que peux-tu faire ? », comme si la demande m’était adressée à moi ». Donc la vocation vous est venue très jeune ? « La vocation pour la mission, oui. Celle de Fille de Marie Auxiliatrice quelques années plus tard. Quand mourut ma mère, mon père décida de m’envoyer à l’école des salésiennes pensant que pour moi cette ambiance était la plus adaptée. Et en effet c’était vrai. C’était un milieu plein d’enthousiasme, de joie, d’émotion et d’amour envers les jeunes, et c’est là que j’ai mûri ma vocation. Dans les années 80 j’ai prononcé ma première profession et la même année je demandais à mon père ce qu’il pensait de mon choix d’aller en mission ». Et que répondit-il ? “ Il répondit: “va avec Dieu”. Une réponse d’une générosité unique. Mon père à l’époque était malade et en effet il mourut l’année suivante ». Quand êtes-vous partie pour l’Afrique ? « En 1986 je prononçais mes vœux perpétuels et la Conseillère, Mère Lina Chiandotto, me dit que je pourrai partir au Gabon pour le projet Afrique. Je ne savais même pas où se trouvait le Gabon à cette époque, je suis allée voir sur une carte et j’ai relevé quelques informations sur ce pays et avant même de partir j’étais déjà amoureuse de cette terre. En juin 1988 je suis arrivée à Port Gentil, qui selon moi, c’est la ville la plus belle en absolu. Peut être parce que c’est la première ville africaine que j’ai vue ». A quoi vous attendiez-vous une fois arrivée là ? « En réalité je ne pensais pas que je me serais trouvé dans une vraie ville. Je m’attendais à voir beaucoup de cabanes. Nous pensons toujours faussement que l’Afrique n’est que cabanes et pauvreté, au contraire Port Gentil était et est encore, une ville africaine avec toutes ses prérogatives. La colonisation française a laissé une marque profonde et le développement au cours du temps a été constant ». Et de quoi vous êtes-vous occupée à Port Gentil ? « A Port Gentil les FMA avaient une école maternelle et un centre de promotion pour la femme. Le Centre au début accueillait toutes les ’’filles mères’’ qui voulaient apprendre un métier et peu à peu ce Centre des Cocotiers est devenu un point de référence pour toute la ville ». Quelle est la condition de la femme au Gabon ? « La parité n’existe pas. Mais la femme gabonaise a une force et un courage que je n’ai jamais vu chez d’autres femmes. Elle se donne du mal pour élever ses enfants et faire vivre sa famille. Souvent elle est seule car les compagnons ou les maris les abandonnent facilement pour une autre. C’est justement pour cela que la femme travaille sans cesse. Elle fait le jardin quand elle n’a pas de travail qualifié, parce qu’elle sait qu’elle ne peut compter que sur elle-même et que la terre qu’elle cultive ne l’abandonnera jamais. Quand elle accouche, deux jours après elle est debout pour cuisiner, faire les courses et tout le reste, chose qui pour moi est incroyable. Et surtout ce sont des femmes à qui on peut faire confiance et qui font d’énormes sacrifices pourvu que leurs enfants soient bien ». Et les jeunes ? “Les garçons à la différence des filles, sont beaucoup aidés par la famille pour continuer leurs études. Et aussi parce qu’au Gabon, comme dans beaucoup de pays d’Afrique, ce sont les hommes qui doivent apporter la dote à la famille de la fille quand ils se marient». Et donc, les familles sont près des jeunes ? «Oui et non. Tout dépend de la famille. Les plus en difficulté sont les familles monoparentales, alors que cela peut nous sembler étrange mais c’est ainsi : les familles polygames sont très unies et les jeunes qui grandissent dans ces familles sont plus sûrs d’eux-mêmes à la différence de ceux qui grandissent dans des familles sans le père et qui doivent rapidement faire leur vie, souvent en suivant les traces de leurs mères ». Quels sont les problèmes des jeunes ? « C’est surtout la drogue chez les jeunes de Libreville, où je suis actuellement, qui représente une vraie plait. Habituellement ils fument des herbes hallucinogènes qui rendent les garçons violents, et les portent à commettre des crimes, puis les conduisent droit en prison et souvent à la mort. Pour essayer d’arrêter ce phénomène nous avons monté un terrain de basket et de volley, de façon à ce que les jeunes puissent rester là tous les jours et les après midis et peuvent ainsi se libérer de leurs frustrations. Là ils ont également la possibilité de créer des liens avec d’autres jeunes et en même temps ils savent que pour quoi que ce soit, ils peuvent s’adresser à quelqu’un. Nous avons ouvert cinq centres de jeunes en tout à Libreville ». Publication site FMA